VIVRE SES REVES, S'AFFRANCHIR DES NORMES : COMMENT CULTIVER SON AUDACE ?
VIVRE SES RÊVES, S'AFFRANCHIR DES NORMES :
COMMENT CULTIVER SON AUDACE ?
Les conseils d'une psychologue
1 - J'ose… assumer qui je suis
Les couleurs, c'est votre passion : votre dressing déborde de vêtements roses, jaunes, verts, bleus… qui prennent la poussière. Par peur de choquer (ou simplement d'être mal vue !), vous n'osez pas porter ces tenues aux couleurs de l'arc-en-ciel. Et vous restez abonnée aux jeans noirs et aux chemisiers gris, nettement plus conventionnels…
L'avis du psy. "Ce qui se joue ici, c'est une peur de l'anormalité : littéralement, on craint de ne plus être dans la norme (sociétale, familiale...), et donc d'être jugé par autrui. On s'accroche à l'image que l'on est censée renvoyer, quitte à mettre sa véritable personnalité de côté. Mais à la longue, la norme peut devenir étouffante et générer une amertume : on se dit alors "j'aurais dû…"."
Le coup de pouce : la journée de déconditionnement.
Et si vous accordiez une place à vos petites excentricités, le temps d'une journée ? "Une fois par semaine (ou plus), offrez vous une journée de déconditionnement : affranchissez vous des normes et autorisez votre "moi véritable" à sortir de sa cachette. Portez les vêtements que vous aimez, mangez ce qui vous fait envie, pratiquez vos activités favorites…
À la fin de ces 24 heures de liberté, n'oubliez pas de faire un retour sur expérience :
comment vous êtes-vous sentie ?
Quels éléments de cette journée pouvez-vous transposer dans votre quotidien sans (trop) changer votre image ?"
2 - J'ose… poursuivre mes rêves
Depuis toujours, vous avez un rêve : apprendre à jouer du violon, créer une association d'aide aux animaux, devenir écrivain, peintre, souffleur de verre, chanteur… Oui mais voilà : malgré un enthousiasme qui ne se dément pas au fil des années, vous avez mis de côté ce rêve pour suivre un chemin plus "raisonnable" et sans doute plus sécurisant.
L'avis du psy. "Ce manque d'audace est bien souvent hérité de l'enfance : nous sommes éduqués à considérer la prise de risque comme une menace. En découle une peur de l'échec qui peut parfois nous enfermer dans un quotidien insuffisamment épanouissant – voire insupportable. Or, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'échec n'est pas définitif : c'est grâce à lui que l'on progresse. On n'apprend pas de ses réussites !"
Le coup de pouce : la visualisation créative. C’est un exercice fréquemment utilisé en sophrologie : il nous permet d'imaginer notre "vie idéale" et de la considérer comme une possibilité.
"En amont, notez sur une feuille tous les éléments qui composent votre rêve : si vous n'aviez pas peur des conséquences, comment transformeriez vous votre vie ?
Soyez la plus précise possible."
Ensuite, installez vous au calme, fermez les yeux et laissez venir les images, les sensations, les sons… "Pratiqué régulièrement, cet exercice peut vous aider à franchir le pas en réduisant votre peur de l'échec."
3 - J'ose… dire non
Toutes les dimanches, c'est la même chanson : vos beaux-parents s'invitent à déjeuner, arrivent les mains vides (avec le chien) et multiplient les remarques désobligeantes ("je ne la fais pas comme ça, la blanquette…"). Bien sûr, vous n'osez pas leur dire non : c'est la famille.
L'avis du psy. "En Occident, on considère que dire non revient à dire "je ne t'aime pas". Alors on préfère dire oui (même lorsqu'on n'est pas d'accord…) pour ne pas nuire à la relation et risquer d'être à son tour moins aimé. C'est une peur du rejet qui s'exprime ici. Il est impératif de débarrasser le non de sa charge émotionnelle pour le ramener à ce qu'il est, à l'origine : une simple possibilité de réponse."
Le coup de pouce : la communication non-violente (CNV). Elle peut nous aider à apprivoiser le non.
Cette méthode bienveillante recommande de procéder en 4 étapes : d'abord, exposer les faits ("vous aimeriez venir déjeuner à la maison dimanche prochain") puis décrire vos émotions et ressentis ("je ressens un déséquilibre car les repas du dimanche se passent toujours chez nous") ainsi que vos besoins ("j'ai besoin de repos et de temps pour moi") pour terminer sur une proposition ("je vous propose d'aller plutôt déjeuner au restaurant dans quinze jours / de prendre uniquement le café ensemble dimanche prochain"). Et ça fonctionne tout de suite mieux !
Savez vous oser ?
Savoir oser, c'est embrasser la vie avec passion, curiosité et détermination. C'est ouvrir de nouvelles portes, explorer de nouveaux horizons et découvrir notre plein potentiel. Alors, jusqu'où osez vous ?
3 romans feel-good pour s'inspirer 📕📖📓
Inspirant. Recrutée par un prestigieux cabinet d'avocats, Constance doit effectuer un pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle en guise de période d'essai. Sur la route, elle va rencontrer des personnalités hautes en couleurs et surtout se reconnecter à ses propres besoins. Plus jamais sans moi de Maud ANKAOUA, éd. Eyrolles.
Émouvant. Rebelle et solitaire, Billie PRETTY grandit dans une petite ville de province et fait de son mieux pour rentrer dans le moule. Jusqu'à une rencontre bouleversante, qui lui donnera envie de briser les codes… Billie PRETTY a disparu de Sophie ASTRABIE, éd. Flammarion.
Hilarant. C'est enfin l'heure de la retraite pour Agathe, une infirmière qui déborde d'énergie. L'heure d'oser, enfin, faire ce road trip qui la tente depuis toujours. Et tant pis si son mari n'est pas d'accord ! Roule ma poule ! de Denise TIDIMAN, éd. Jouvence.
Article que l'on retrouve sur le site dont le lien est ci-dessous : (merci à eux)
Vivre ses rêves, s'affranchir des normes : comment cultiver son audace ?
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